Résumé : Prescrit par un arrêté du Chef du Territoire du Moyen Congo en date du 10 Septembre 1958, le recensement de la population de Pointe-Noire a concerné uniquement la ville de Pointe-Noire dont la population, essentiellement africaine, n'avait pas été dénombrée lors du recensement du 17 Décembre 1956. En effet, la population européenne a fait en fin 1956 l'objet d'un recensement détaillé et il n'a pas paru nécessaire de recommencer ce travail. Le recensement de la population de Pointe-Noire fait partie d'un ensemble d'études qui, sous l'impulsion de l'Organisation de la Région Industrielle du Kouilou (ORIK), se sont attachées à établir, à la veille de l'industrialisation, l'inventaire des possibilités et des besoins de la ville, à définir les problèmes que pose son développement accéléré et à proposer des solutions dans un cadre cohérent d'aménagement régional. Certes, ce recensement n'a pas fourni de résultats satisfaisants pour l'étude du mouvement de la population ; cependant les données d'état et de structure sont plus riches.
Ce recensement devait se dérouler à l'intérieur du périmètre urbain de Pointe-Noire. La ville fut divisée suivant le nouveau plan parcellaire cadastral en 9
sections, chacune d'elle comprenant un nombre variable de blocs, eux-mêmes subdivisés en parcelles. A l'intérieur de la parcelle habitent un ou plusieurs
ménages. L'unité de base retenue était le ménage, composé du père, de la mère, des enfants, des proches parents habitant et mangeant au foyer commun, et éventuellement des visiteurs de passage. Les six premières sections constituent la cité africaine proprement dite : elles sont groupées, homogènes et nettement délimitées. Les sections 7 et 8 se composent de collectivités et de groupement particuliers : hôpital, armée, gendarmerie, collège, prison, camp de police, garde territoriale, etc. La section 9 présente un aspect semi-rural au caractère traditionnel très accentué.

Echantillonnage : Sans objet - opération exhaustive