1
| Étude socio-démographique de Pointe-Noire - Congo 1962 [Socio-demographic Study of Pointe-Noire - Congo 1962] Organismes : ORSTOM
Couverture géographique : La ville de Pointe-Noire : l'ensemble du périmètre urbain était couvert, incluant les villages ou quartiers périphériques vitalement liés à la ville tels que Mbota, Mpita, le "kilomètre quatre" et le village des pêcheurs.Dates de collecte : 1962-02-15 – 1962-04-30Univers : Ensemble de la population africaine, y compris les collectivités telles que l'hôpital et les casernes.Résumé : Après le recensement de la population africaine de Pointe-Noire effectué en 1958 à l'initiative de l'ORIK (Organisation de la Région Industrielle de Kouilou) et du Service Statistique du Congo, une étude socio-démographique de l'agglomération africaine a été demandée à l'ORSTOM par la Municipalité de Pointe-Noire en 1962 et a permis une première analyse approfondie des structures démographiques et de leur évolution. L'enquête a été réalisée par 5 enquêteurs. Le dépouillement mécanographique exhaustif a été confié au Central Mécanographique du Secrétariat Permanent de la Conférence des Chefs d'Etat à. Brazzaville. Cette enquête a permis : 1°) de faire le point de la situation démographique de Pointe-Noire quatre ans après le recensement de l'ORIK, 2°) de mettre à profit la possibilité de comparaison de ces deux observations pour mesurer les principaux facteurs de l'accroissement réel, 3°) d'apporter des précisions nouvelles sur l'importance et le développement historique des mouvements migratoires·et sur les déplacements à l'intérieur de la ville, 4°) d'analyser la structure socio-économique de la population, d'examiner les problèmes du chômage, de l'habitat, de l'activité économique des femmes, 5°) de déterminer enfin les principales causes de tensions internes déjà sensibles ou prévisibles liées à l'évolution sociodémographique ainsi analysée. La population africaine résidente estimée par l'enquête était de 75.200 personnes. Echantillonnage : Le choix a été fait d'une étude par sondage qui permettait, outre l'économie de temps et de moyens, de mettre l'accent sur le contrôle de la qualité des renseignements recueillis par les enquêteurs. L'unité de sondage était la parcelle. La base de sondage la plus commode était en effet la liste des parcelles telle qu'elle ressortait du parcellaire établi et tenu à jour par le service du Cadastre ; on a procédé à un numérotage systématique des parcelles dans les quartiers spontanés pour lesquels il n'existait pas de relevé cadastral (une couverture aérienne au 1/5.000è a permis de réaliser ce travail avec toute l'exactitude souhaitable). Sur cette base, le procédé du tirage systématique a été adopté, avec tirage au sort de la première unité de chaque strate ; la ville avait été découpée en quatre strates en fonction de l'ancienneté de l'occupation du sol ; un sondage au 1/20è a été jugé suffisant dans la plus grande partie de la ville, déjà étudiée quatre ans auparavant ; certains quartiers dont le peuplement s'était modifié de manière relativement importante ont été sondés au ¼ ou au 1/8ème, et les quartiers en pleine croissance ont fait l'objet d'un recensement exhaustif. Au total, 2.500 ménages représentant quelque 12.000 personnes ont été étudiés. Autres organismes : Municipalité de Pointe-NoireMétadonnées préparées par : F. Gendreau, consultantSource : IREDA : cog-1962-aed-pno
| |