Résumé : Ce recensement est le quinzième réalisé à l'île Maurice. Il a été entrepris conformément aux dispositions de la Loi de 1951 sur la statistique. Le décompte a été fondé sur la population de fait.
Une opération de cartographie a été entreprise à partir du début de 1981 : mise à jour des anciennes cartes, préparation des cartes de base, délimitation des zones de dénombrement sur le terrain et préparation et reproduction des cartes des zones de recensement et des cartes des zones de supervision. Au recensement de 1972, l'île Maurice avait été divisée en 376 zones de dénombrement d'environ 500 ménages chacune. Ces zones ont été subdivisées en 1983, non seulement pour permettre un meilleur contrôle et la supervision du travail sur le terrain, mais aussi pour répondre à certains besoins spécifiques en matière de planification et pour fournir des grappes à peu près de même taille pour les futures enquêtes par sondage. On a ainsi constitué environ 2 700 zones d'énumération plus petites contenant chacune environ 80 ménages dans les zones rurales et 100 ménages dans les zones urbaines.
Le recensement des logements a été mené par 582 agents recenseurs en chef travaillant sous la direction de 82 superviseurs qui dépendaient eux-mêmes de 9 superviseurs principaux. Chaque agent recenseur en chef devait recenser tous les bâtiments de ses zones de dénombrement, y compris ceux en construction, tous les logements, tous les ménages et tous les établissements commerciaux et industriels. Des informations étaient recueillies dans un questionnaire presque entièrement pré codé sur les caractéristiques des bâtiments, les aménagements des logements et le nombre de membres de chaque ménage par sexe.
Les noms et adresses des chefs de ménage identifiés dans le recensement des logements, ainsi que les nombres de personnes dans les ménages, ont été transférés par ordinateur sur des étiquettes autocollantes qui ont ensuite été collées sur les questionnaires du recensement de la population. Des questionnaires avec l'adresse ont également été préparés pour toutes les unités de logement vacantes ou en construction trouvées au recensement du logement.
Le nombre d'agent recenseurs utilisés pour le recensement de la population a été de 3 445. Chacun a reçu une liste d'environ 70 chefs de ménage, logements vacants et logements en construction, ainsi que les questionnaires de recensement correspondants. Une liste, qui contenait également le nombre de personnes dans chaque ménage, avait été préparée par l'agent recenseur en chef après l'achèvement du recensement du logement. L'agent recenseur a également reçu un certain nombre de questionnaires vierges pour d'éventuels nouveaux ménages qui auraient pu s'être formés ou déplacés depuis le recensement des logements, ainsi que pour les ménages qui auraient pu avoir été omis.
Les chefs de ménage ont été invités à compléter tous les articles des questionnaires du recensement, sauf ceux qui présentent des caractéristiques économiques, pour toute personne ayant passé la nuit de recensement dans les locaux ou qui a rejoint le ménage ou l'établissement le 3 juillet sans avoir été compté ailleurs. La population avait été informée par une campagne de publicité intensive (interventions des ministres, émissions de radio et de télévision, spots publicitaires, affiches etc.).
Puis les agents recenseurs ont recueilli et vérifié les questionnaires, et rempli les colonnes sur les caractéristiques économiques.
Les données (sur les logements et sur la population) ont été codifiées et saisies par 68 agents, puis vérifiées par la Division du traitement des données du ministère des Finances, enfin transférées sur des bandes magnétiques et traitées.
L'absence de groupes de population mobile, conjuguée à la méthode de dénombrement de fait, et la campagne de publicité intensive suggèrent qu'aucune catégorie particulière de population n'a été omise dans le recensement. Cependant, il est possible que dans les zones commerciales densément construites de la capitale, certains ménages vivant à l'arrière des établissements commerciaux aient été omis malgré la vigilance déployée. L'évaluation des données a mis en évidence un très faible sous-dénombrement et des erreurs sur les âges (préférence de certains chiffres) insignifiantes. En ce qui concerne les doubles comptes, il est peu probable qu'il y en ait eu beaucoup car les recensements des logements et de la population ont fourni une double vérification.
Ce recensement a coûté douze millions de roupies.

Echantillonnage : Sans objet, opération exhaustive